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UN NOUVEAU DEPART ?
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Depuis 2 ans ma vie a profondément changé. Ce bouleversement s’est fait à l’intérieur de moi de façon tonitruante. Face aux évènements 2 postures possibles : le refus ou l’acceptation. J’ai choisi la deuxième. Mais j’ai eu l’arrogance de penser que je devenais sage. En gros je me voyais déjà au sommet de la montagne !
Refuser ce qui advient finalement ce n’est pas bien compliqué. On se met en colère, on s’insurge, on se victimise. Bref, on rend l’extérieur responsable de notre malheur. C’est simple.
Accepter, c’est rentrer dans le flow de ce qui arrive, c’est glisser sur la vague sans savoir à quel moment elle va se casser et accompagner ce mouvement. Et là on se retrouve face à soi-même. On agit en responsabilité. C’est une toute autre affaire.
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«RESISTE !
PROUVE QUE TU EXISTES ! »
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S’arque bouter contre l’inévitable c’est un chemin facile mais gros consommateur d’énergie. Refuser ce qui advient c’est subir. On s’expose ainsi à bien d’autres souffrances et frustrations. C’est un cercle vicieux. Ça fait des gens qui au final vous disent : « le sort s’acharne contre moi ! Quand est-ce que je verrai l’éclaircie ? ».
Du coup, cette résistance va permettre à l’histoire de se répéter. Alors oui, « le sort s’acharne » et l’éclaircie, eh bien ce n’est pas pour tout de suite…
Voici une histoire vécue par une jeune consultante. Elle accumule les conquêtes calamiteuses. Elle oscille entre colère et abattement. A chaque nouvelle rencontre elle part avec un mental de guerrière en se disant que cette fois elle ne se laissera pas abuser, non mais ! Et pourtant, au final elle tombe une fois de plus sur « un tocard ». Et alors ? Eh bien elle attend toujours que « le ciel lui envoie le bon ».
Si tout est de la faute de ces « mauvaises » rencontres, de la vie qui s’acharne ou du ciel qui ne fait pas son boulot alors ce n’est pas près de changer. En revanche, si elle fait un « arrêt sur image » et se pose ces deux questions :
- Qu’est-ce qui dans mon attitude, ma posture, attire ce type de relations ?
- Qu’est-ce que je peux changer ?
Eh bien ça ne veut pas dire qu’elle tombera sur la perle au prochain coup, mais elle se donne au moins une chance de la rencontrer. Et si ce n’est toujours pas « le bon », c’est que les changements opérés ne sont pas encore suffisants. On ne lâche rien et on continue son chemin vers l’expression de soi la plus authentique.
Et c’est quand on n’attend sincèrement rien que tout arrive.
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LA MACHINE A PEURS
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J’ai donc entrepris d’avancer sur le chemin du « puisqu’il en est ainsi ». Face aux épreuves, je me suis dit que si elles m’arrivent c’est que je suis capable de les surmonter. Hors de question de gaspiller mon énergie à résister, j’accepte. Et là le champ des possibles s’ouvre en grand, en illimité. C’en est vertigineux. Ça fait même peur. Et là, si le mental s’en mêle, la machine à peurs s’emballe sec ! « Allez Patricia, coupe ce mental ! ».
Que produit notre mental d’ailleurs ? Des pensées. Autrement dit, des illusions car toute pensée n’est que le fruit de nos constructions mentales et n’a rien à voir avec la réalité. La réalité ne réside pas dans l’interprétation du passé ni dans les projections d’un hypothétique futur, mais dans ce qui se joue à l’instant présent.
Nos pensées sont donc l’engrais de nos peurs. Ne pas les écouter, mettre un terme à leur bavardage demande du courage, beaucoup de courage. Ça tombe bien, c’est une ressource dont nous disposons tous. A nous de décider de la mettre en œuvre. Là encore, ce n’est pas le chemin le plus facile qui nous construit.
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UN MOMENT SUSPENDU
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Je vous avoue que j’ai du mal à couper avec ce mental tant je l’ai exercé à tenir le devant de la scène depuis si longtemps. Et pourtant il m’arrive, dans ma pratique des arts martiaux, de le faire taire pour que mon corps et mon esprit puissent s’exprimer de concert. Et c’est F.A.B.U.L.E.U.X. !
Cet état d’éveil est ce que l’on appelle au Japon ou en Chine « Satori ». Selon les principes taoïstes, Satori exprime la pureté de l’instant, de la réalisation dans le moment présent.
Lorsque l’on a expérimenté cet état, même furtivement, on a goûté à ce que pouvait être la plénitude et on comprend l’intérêt de le reproduire dans sa vie de tous les jours. Pour ça, il faut lâcher le mental et arrêter de discuter avec nos pensées. A chaque fois que je sens que j’entre dans un bavardage intérieur, je fais un arrêt sur image qui me permet de réaliser ce qui se joue. Et peut-être qu’ainsi je parviendrai un jour à être dans cet état d’éveil en permanence.
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DE LA JOIE DANS LA DOULEUR
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Ces 2 dernières années j’ai vécu des moments que, à l’échelle de nos valeurs occidentales, nous qualifierions de douloureux voire dévastateurs. Je les ai pourtant accueillis, acceptés et ça m’a donné la possibilité de les vivre dans la joie. Le mental, l’ayant mis en sourdine, j’ai pu agir et être. Je me suis très peu préoccupée du regard extérieur et je sais que j’arriverai un jour à ne plus m’en préoccuper du tout. J’ai ainsi osé être moi pour traverser les épreuves. J’ai pu agir de façon spontanée et avec amour. Ce fut source de joie. Je me sens riche.
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UN NOUVEAU DEPART DONC ?
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Eh bien non ! C’est la juste continuité de mon voyage vers mon intérieur. Même s’il n’est pas l’itinéraire le plus facile, pour rien au monde je ne pourrais faire machine arrière. Je me sens tellement plus vivante, vibrante sur cette voie ! Donc pas un nouveau départ mais une énergie nouvelle, salvatrice.
Pour être alignée avec cette régénérescence, j’ai eu une envie très forte d’être encore plus connectée à vous. C’est la somme de nos belles vibrations interconnectées qui fait la beauté de nos vies. C’est pourquoi j’ai créé un nouveau site internet où j’assume qui je suis : Patricia Laager. Où chaque ligne écrite sort tout droit de mes tripes. Où j’accepte enfin de ne pas plaire à tout le monde et de finalement trouver ça très bien. Il m’a fallu 9 mois pour la réalisation de ce nouveau site. 9 mois pour que tout soit aligné avec ce qui m’anime.
Alors bienvenue dans cet espace interconnecté !